Croassement dans la plaine vêtue de blanc, Rompant le silence d’un monde meurtri, Que l’on a ravagé en quelques décennies, Sans se soucier de la beauté du vivant.
Où que je regarde, la destruction est là. Pas un lieu épargné dans lequel s’endormir, En songeant au futur, un meilleur avenir, Pour les âmes peuplant les terres ici-bas.
Ne laissons pas gagner cette morosité Qui nous touche au cœur et nous fait vaciller, Mais restons vigilant, c’est un impératif.
Malgré les blessures ça n’est pas son heure. Et la Terre le crie à ces êtres chétifs ; Avec ou sans nous la nature demeure.
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